Art du tatouage

Le nouveau Siem Reap Tattoo Shop ouvre bientôt !!!

Après plusieurs semaines à Siem Reap, au Cambodge , passées à s’installer, à trouver une maison dans laquelle poser les valises pendant un moment, à assembler les choses, à trier les visas et à dépenser ce qui semble être une tonne d’argent aussi beaucoup de choses… Eh bien, ça y est : Le moment est venu de faire en sorte que mes machines à tatouer ne voient plus 3 pays différents par mois, et de trouver leur place sur une belle étagère confortable dans un vrai magasin !

Oui, j’ai trouvé un emplacement ! Dans un super endroit, à Siem Reap, Downtown, en plein centre de son cœur battant. Donc, en quelque chose comme deux semaines, j’ai fini par ouvrir  » Lexroulor’s Angkor Tattoo Shop », le seul et unique magasin de tatouage de Siem Reap à être tenu par un occidental !

JE’, un lieu à l’ambiance unique sur les toits de la ville, avec une vue magnifique sur toute la ville. Qu’y a-t-il en magasin là-haut ? Musique rock forte de 16h à l’aube, tables de billard et baby-foot gratuits, écran géant et projecteurs, jam session tous les mercredis, bar en plein air, toit en noix de coco, planche à roulettes half-pipe connectée au ciel et minuscule tatoueur au milieu de tout ça…

Les travaux commencent aujourd’hui, et le lieu sera totalement prêt dans deux semaines. Le concept : Un super petit studio en parfaite harmonie avec l’univers du bar, avec une immense fenêtre transparente pour voir qui se fait encrer, et d’autres surprises… Alors si vous voulez vous détendre, ET vous faire plaisir tatouage unique et spécialement conçu pour vous, eh bien, N’HÉSITEZ PAS. C’est l’endroit que vous voulez visiter à Siem Reap.

Pour le trouver – c’est facile, descendez Pub Street, au milieu de la ville, levez les yeux et repérez l’énorme X illuminé dans le grand ciel nocturne de Siem Reap !

Mises à jour à suivre bientôt !!!

POUR TROUVER LA BOUTIQUE DE TATOUAGE ANGKOR DE LEXROULOR, cliquez ici.

Voyage

Un long chemin en peu de temps…

Kao San Road, temple terrestre du bruit, de la fête, des thongs à prix défiant toute concurrence, et du bordel en général.  Kao San Road, plus haute concentration de tattoo shops au mètre carré de la planète…  Il est temps de fuir, après quelques jours passés à remonter l’horloge biologique et à se mettre à l’heure locale.

Direction le nord de la Thaïlande, Nong Khai, puis Vientiane, Capitale du Laos.  Relax et tranquille, la petite ville n’a pas de shop.  Je n’entend que quelques locaux mal famés me parler de « potes » qui tatouent chez eux.  Après investigation, je comprends que le gouvernement interdit toute pratique de l’art.  Communisme rime donc avec peau non encrée.  Mes sentiments de doute sont donc bien fondés alors que je ne trouvais absolument aucune information sur le tatouage au Laos, il n’y a simplement RIEN…  Impossible de se mettre quoi que ce soit sous la dent au Laos…

Décision rapide, et retour vers un pays qui m’est très cher: le Cambodge.  Siem Reap sera la ville qui marquera la fin d’une courte errance de deux semaines.  Temples de Angkor et mane touristique, la ville est accueillante et relax, et ne compte que trois microscopiques tattoo shops tenus par des Cambodgiens.  Siem Reap, peut-être l’occasoin de faire un truc, mais avant tout il faut trouver un endroit pour jeter l’ancre.

Passer quelques mois ici semble particulièrement attirant, et l’idée d’ouvrir un petit shop temporaire est tout autant séduisante.  Je dois voir ce que je peux faire.

L’aventure continue…

Voyage

Retour sur la route…

Après une courte pause à Blackwood, au Pays de Galles, j’ai repris la route…

Direction : Bangkok pour quelques jours pour découvrir la ville trépidante que j’aime. Puis, le Laos, Vientiane. Je vais m’y installer et essayer de trouver une place. Trois mois agréables passés au Pays de Galles, mais il est maintenant temps de reprendre le chemin de l’aventure.

On verra ce que ça donne, j’adore l’idée !!!
Alors restez à l’écoute si vous voulez savoir ce que la vie a à offrir.

Voyage

30 kilos et une vie…

Mardi 02 octobre, KFC, centre-ville de Hangzhou. Une question: « Et si Hangzhou ne te plaisait pas? » Je rembobine la pellicule pour revenir 10 jours en arrière…

05h30, lundi 25 octobre, Bruxelles. Réveil difficile. Quelques nuits sans dormir n’aidant pas, mon corps se traine vers la salle de bain, puis s’immerge dans la douche, s’habille, puis se charge de mon sac à dos.  Mes yeux font une dernière fois le tour de la pièce pour vérifier que mon cerveau n’oublie rien, puis mes jambes me mènent finalement à la gare du Midi. Eurostar de 08h05, arrivée à Londres 09h00 heure locale. Métro, nouveau train, navette aéroport, me voici à Gatwick, il est 11h30. Ma bouche tente d’ingurgiter une pâtisserie que mes yeux ont choisie. Sans succès… Ces derniers tentent d’ailleurs de parcourir quelques lignes sur les pages d’un livre que mes mains ont caché dans mon sac à mon insu. Sans succès… Zoe me rejoint enfin. Mes jambes me guident maintenant vers le guichet du check in, pas à pas derrière elle. Zoe me parle. Mes oreilles sont reliées directement à mon cœur. Zoe me sourit. Mes jambes, les mains, mes yeux recommencent lentement à faire partie intégrante de mon corps. Zoe rit. Mon sang coule à nouveau dans mes veines. Nous décollons, et le temps s’arrête. En dessous de nous, la France, la Grèce, la Turquie, l’Iran disparaissent en glissant silencieusement.

Minuit, mardi 26 octobre, Doha, Qatar. Les gyrophares de l’aéroport nous accueillent de leur teinte orangée. Notre transfert ne dure que deux heures, entrecoupées de trajets en navettes embuées se frayant un passage parmi les avions posés sur le tarmac, tout en jouant à cache cache avec les rayons oranges projetées par les battements de cœur lumineux de l’aéroport. Notre avion se présente enfin, au milieu d’une forêt d’ailes, de dérives et de frets.
02h00, nous décollons une nouvelle fois. Le Pakistan, L’inde, le plateau Tibétain étirent d’interminables chaines de montagnes loin en dessous de nous, dont les plus hauts sommets recouverts de neiges éternelles émergent des nuages. Une aube bleutées dévoile peu à peu leurs crêtes à perte de vue, qui viennent finalement mourir sur les premières dunes du désert du Taklamakan.

14h00, le 26 octobre, Shanghai, Pudong Airport. Le taxi qui nous conduit vers notre hôtel pénètre dans la circulation dense de la ville tentaculaire. Les premiers immeubles bordent l’autoroute dès les grilles de l’aéroport, puis quelques tours jetées ça et là, et enfin les hauts grattes-ciel du centre-ville se dessinent dans la grisaille de Shanghai. 16h00, Bik Time Hostel, quartier de Nanjing Lu, nous échouons enfin sur le lit d’une minuscule chambre, dans laquelle nous dormons trois jours d’affilée… Zoe et moi, et nos sacs, entassés où il y a de la place. Une timide visite du Bund pour nous plonger dans l’ambiance de la ville, un café bien chaud, des rires.

13h00, vendredi 29 octobre, gare de Shanghai. Notre train quitte le quai. 180km et 40 minutes plus loin, Hangzhou nous accueille. Hangzhou, pour vérifier le proverbe chinois. Hangzhou pour savoir si c’est le bon endroit. Hangzhou pour savoir si nous et nos sacs pourraient se plaire et rester… un moment… Nous et nos 30 kilos de vie…

Mardi 02 octobre, KFC, centre-ville de Hangzhou. Une question: « Et si Hangzhou ne te plaisait pas? » Zoe est assise en face de moi et boit son café pas cher. Elle avale doucement, pour se réchauffer. Elle me regarde. Puis, enfin, elle me répond… Je sourie. Je crois que je connaissais déjà la réponse…